samedi 12 février 2011

Hérésie d'Horus: La fuite de l'Eisenstein


"Ayant été témoin du massacre des forces impériales sur Istvaan III, le capitaine Garro de la Death Guard s’empare d’un vaisseau et part vers Terra informer l’Empereur de la trahison d’Horus.
Endommagé par des tirs ennemis, l’Eisenstein se retrouve à la dérive dans le Warp, la dimension des Puissances de la Ruine. Garro et ses hommes arriveront-ils à survivre aux appétits du Chaos et à avertir l’Empereur avant que les desseins d’Horus ne s’accomplissent ?"

L'Eisenstein... un mythe parmi les mythes!
LE vaisseau qui a fuit Istvaan 3 pour aller avertir l'Empereur de la Trahison de son fils.
LE vaisseau qui avait à son bord les 40 héros qui ont permis la mise en place des défenses impériales.
Avec à ses commandes Nathaniel Garro himself! Une légende a lui tout seul.

Et là, pincements au cœur (aux cœurs pour les Astartes qui me lisent): JAMES SWALLOW A L'ECRITURE.
NON MAIS C'EST UNE BLAGUE OU QUOI????

Je me suis senti trahison, je me suis senti lamentations, je me suis senti déception et décrépitude de l'âme...
Cet homme qui avait déjà commis l'immondice qu'est son diptyque Blood Angels (voir ici et ) a donc été désigné pour décrire la destinée d'un de mes personnages favori du fluff de 40k.
J'aurais été en Angleterre mettre des baffes aux directeurs de collection de la Black Library si j'avais pu.

C'est donc le moral en berne que j'ai acheté ce livre, pour voir jusqu'où aura osé aller Swallow.

Au sortir de la lecture je dois reconnaitre que j'étais moins déçu que ce que je ne pensais que je ne le serais. En fait, en y réfléchissant, je m'attendais à quelque chose de tellement mauvais que ce livre m'a paru presque bon.

Presque.

Parce qu'une fois la lecture achevée et qu'on passe à la réflexion sur le livre ben faut quand même dire que ça casse pas trois pattes à un canard.
Une fois de plus c'est la psychologie des personnages qui est ratée. Ce sont des héros bon sang! Des Astartes de l'Empereur, pas des fillettes qui chouinent à la moindre occasion! Je veux bien qu'ils doutent et qu'ils se sentent seuls mais pas pendant la moitié du bouquin quoi!

Heureusement, heureusement!, les scènes de bataille sont assez bonnes, et l'épilogue rattrape une bonne partie des faiblesses. Ça ne pardonne pas tout, mais ça aide.
Le plus ennuyant dans ce livre en fait c'est cette impression de faire du sur place pendant la moitié du livre: le premier quart on bastonne, on se rebelle et on s'enfuit, une moitié de livre se passe sans grandes avancées et puis un dernier quart où il se passe des trucs.

Au passage on notera que Mortarion est presque dédouané pour sa trahison, tout est la faute du vilain capitaine Typhon (Tounesol) qui lui est un abruti comme on en fait rarement.

Au final, c'est un livre qu'on peut acheter, avec toutes les réticences qu'impliquent l'écriture de Swallow même si celui-ci s'est considérablement amélioré depuis son diptyque. Apparemment il aurait lu l'Index Astartes concernant la Death Guard avant d'écrire.
Je vous aurais bien dit que ce livre est dispensable si, malheureusement, il n'était pas celui qui relate l'avertissement fait à l'Empereur de la trahison d'Horus.

Notons aussi ici qu'il y a eu deux suites audio à ce livre au jour d'aujourd'hui, suites toutes deux en anglais que je ne possède pas (audio book, non merci) .
voici leurs couvertures:

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